Suivi des actions du Collectif des Parents d'élèves en faveur des AESH

Des parents d'élèves lancent une coordination lyonnaise pour demander plus de moyens AESH (Accompagnant d’Elève en Situation de Handicap, ex AVS), à la hauteur des besoins et des notifications. 

Nous demandons la création d'une brigade de remplacements et l’abandon des PIAL (la nouvelle sectorisation qui a grippé le système). Plus de formations pour les AESH et la pérennité du suivi des enfants : des revendications d’ordre quantitatif ET qualitatif. 
Le nombre d'heures d'accompagnement mutualisé par enfant s'est réduit comme peau de chagrin, à moins de 3 h, voire 0 h, quand il était auparavant de 6 à 9h. 
Toutes les notifications d’aide individuelles ne sont pas pourvues. C’est un constat d’échec indéniable !
Et les AESH absents ne sont pas remplacés (400 sur 4000 actuellement dans l'académie du Rhône).

La coordination s'adresse à tous les parents, délégués ou pas, affiliés à des fédérations ou pas, parents d'enfants en situation de handicap ou pas. 
L'école inclusive est en danger. Elle concerne tout le monde : le travail des enseignants est impacté par l’absence des AESH, et toute la classe en pâti. 

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Collectif lyonnais - parents d’élève pour les AESH

Compte-rendu manifestation et entrevue avec Guy Charlot, inspecteur d’académie du Rhône le 24/03

Environ 150 personnes étaient réunies devant le 21 rue Jaboulay, beaucoup plus que le dernier rassemblement AESH d’après les organisateurs.

Il y avait une bonne représentation des parents, avec des écoles lyonnaises mais aussi de Saint-Priest et Villeurbanne. Mention spéciale à l’école Simone Signoret du 8e, venue avec une véritable délégation, des enfants et des pancartes ! 
En plus des AESH et des syndicats CGT, FO et SUD, il y avait aussi l’association Avenir Dysphasie 69, et l’adjointe à l’éducation de la Ville de Lyon, Stéphanie Léger, également parent d’élève.

Une délégation AESH-FO-Collectif parents a été reçue par Guy Charlot et son adjoint David Müller. L’inspecteur d’académie est donc bien au courant de notre existence désormais -personne à l’IA n’avait répondu à notre courrier envoyé lundi.

A côtés de revendications des syndicats (statuts, salaires, embauches, formations), notre représentante a pu lui redire nos exaspérations de parents (pénurie, non remplacements, réduction drastique des heures d’accompagnement, écoles dévalisées, enfants perturbés…), nos inquiétudes et nos attentes. Elle a parlé des familles épuisées, et du collectif qui grossit pour sortir des combats individuels et porter le dossier de l’école inclusive de la République, avec tous les parents, et toute la communauté éducative.

Le message est passé. 

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Lundi 22/03, l'association "La courte échelle" a organisé une réunion en VISIO sur le thème de l'école inclusive et des PIALs.
 
Etaient présents :
- O. Berton présidente La Courte Echelle
- Nicolas Eglin administrateur de La Courte Echelle et membre du conseil ministériel à la consultation pour le handicap  + au conseil national pour l'école inclusive
- Claudine Lustig, représentante au Comité départemental des usagers des PIALS pour  La Courte Echelle
- Gaëlle, Emilie, Myriam pour le collectif

La Courte Echelle est aussi au comité des usagers du rectorat pour le 01/69/42.

Les chiffres dans le Rhône
4 000 AESH, 70 à 75% des élèves en ont une.
Environ 3-4 élèves par AESH. 15 000 élèves en bénéficient.
4 000 élèves en situation de handicap sont scolarisés sans AESH. 
Il y a environ 1500 à 2000 situations problématiques.

Position de La Courte Echelle  
La Courte Echelle a initié le lancement des AVS (Auxiliaire de Vie Scolaire). Au début, c'était une impulsion associative qui face aux besoins croissants a été intégrée dans l'EN.
La Courte Echelle ne s'occupe pas des cas individuels. Elle a pour objectif d'améliorer l'école inclusive dans son ensemble. 

La Courte Echelle a fait quelques propositions :
une AESH mutualisée serait là pour faciliter l'accessibilité sociale et d'apprentissage
une AESH individualisée serait là pour les enfants à besoins éducatifs spécifiques, continu avec une intensité importante
Il faudrait garder les PIALs car l'organisation territoriale est plus intéressante que l'ancienne centralisée à la DSDEN (le ministère est au courant que la mise en œuvre est une catastrophe).  Il y a beaucoup de choses à faire pour que ça aille mieux.
piège du dispositif des AESH qui empêche/ralentit une réflexion plus globale sur l'amélioration de l'école inclusive avec : la création d'enseignants ressources dans chaque établissement, meilleure formation des profs, plus d'IME ou d'ULIS etc...
Leurs conseils : être bien dans nos revendications de parents sans aller sur les revendications propres des AESH et professeurs.

Ils se tiennent à notre disposition. On pourrait d'ailleurs mettre leurs docs ressources dans notre espace.

Le Collectif